mercredi 7 novembre 2007

Meilleures comédies contemporaines

2 par réalisateur

1- Deux en un (Frères Farrelly)
2- La vie aquatique (Wes Anderson)
3- Fever Pitch (Frères Farrelly)
4- Knocked up (Judd Apatow)
5- Napoleon Dynamite (Jared Hess)
6- Un jour sans fin (Harold Ramis)
7- The anchorman (Adam McKay)
8- La famille Tenebaum (Wes Anderson)
9- Zoolander (Ben Stiller)
10- 40 ans toujours puceau (Judd Apatow)
11- Steak (Quentin Dupieux)

8 commentaires:

Joachim a dit…

Tu vas pas me dire que tu es tombé dans le panneau de "Steak", quand même ! Un film qui croît qu'il suffit d'habiller tous ses acteurs avec le même blouson pour faire comme Wes Anderson (qui lui choisit des survêtements ou des combinaisons, soit dit en passant) et qu'il suffit d'expliquer dans le dialogue que c'est "du nouvel humour" pour oublier le moindre gag, la moindre scène (quand même pas grand-chose à se mettre sous la dent). Pourtant, ils tenaient là une belle occasion: la vraie comédie sur l'apparence de la jeunesse éternelle et la sénile adolescence. Elle reste à faire. Sinon, grâce à ta liste et après googlage, je découvre l'existence de "Napoleon Dynamite" qui m'a l'air d'être l'idéal chaînon manquant entre "Rushmore" et "Superbad" (que je n'ai pas vu, mais que j'imagine assez bien). Encore un film à découvrir....

Joachim a dit…

"Dodgeball" c'est pas mieux que "Zoolander" qui me paraît un peu surestimé, nonobstant l'abattage de son interprète ? Et puis un jour, il faudra que je me mette à Will Ferrel aussi. En général, j'aime bien le sport américain au cinéma (garde même un souvenir ému des films de bagnoles genre "Cannonball" vus vers mes 8 ans). Peut-être que je finirai aussi par voir "Harold Crick" sur lequel j'ai entendu tout et son contraire...

'33 a dit…

J'aime beaucoup Dodgeball mais non, Zoolander est mieux. Je ne vois pas ce qu'il a de surestimé mais je l'ai vu il y a longtemps et je n'ai pas vraiment d'arguments pour le défendre à part sa drôlerie...

Harold Crick, ce n'est pas très bon à mon avis. Je me souviens y avoir cru pendant 1h et après ça se cassait la gueule. Mais je ne sais plus pourquoi (j'ai pas de mémoire, c'est con pour un cinéphile, en même temps skorecki non plus n'en a pas...)

Joachim a dit…

Pas de Charlie Kaufman dans ta liste. Trop malin pour être honnête ?

'33 a dit…

Quand je pense comédies, je ne pense pas du tout à Kaufman. Et vice-versa. Il y a évidemment de la comédie dans Inside John Malkovitch, Adaptation, Eternal sunshine (films que j'aime bien, sans plus) contiennent des éléments de comédies, mais de là à les mettre dans un top...
Pourquoi tu les mettrais toi ?

Joachim a dit…

C'est marrant parce que moi, c'est plutôt Wes Anderson que j'hésiterais à qualifier de "comédie", retenant principalement d'abord son ton et sa douceur mélancolique avant son burlesque ralenti (voire anémié). Pour Charlie... je ne sais pas si je le mettrais dans un top, mais c'est tjs mieux que Steak. Il est vrai que ça a un peu de mal à tenir la distance... mais j'ai souvent ça trouvé assez éblouissant pendant les 20 ou 30 premières minutes(surtout John Malkovich), ce qui fait que je le retiens quand même comme un jalon de "comédie contemporaine" (qui, soit dit en passant et notamment au vu de ta liste) joue pas mal sur le "déceptif". A part les Farrelly, peu de films fondés sur une mécanique du burlesque et sur l'irrésistible. Est-ce l'époque? L'idée que pour se distinguer du tout venant de l'humour (télévisuel, internet, etc), il faille être légèrement "pas drôle" ?

'33 a dit…

La comédie n'a pas à être drôle, ça me semble être un acquis depuis au moins Keaton, qui me fait très peu rire mais en revanche me bouleverse et me fascine 24 fois par seconde.
Il faudra un jour que je réfléchisse à ce paradoxe, mais c'est vrai que je défends très rarement les comédies pour leur vertu comique. Je cherche toujours autre chose, un supplément d'âme, comme si le rire ne se suffisait pas à lui-même. C'est ainsi que je peux me poiler devant certaines comédies (La diner de cons ou Borat) avec un terrible sentiment de honte car j'abhorre la logique qui sous-tend ce rire.
Les grands génies de la comédie (Chaplin, Keaton, Lewis, Farrelly, Anderson...) sont ceux qui parviennent à créer une brèche dans le rire, à dire au delà du rire, à utiliser le rire comme un moyen et non une fin... La monstruosité chez les Farrelly, la filiation contrariée chez Anderson, la conformation au bonheur chez Apatow, etc.

geotyr a dit…

j'arrive longtemps apres le debat...mais pour ma part, il me semble que c'est Kevin Smith qui manque au classement..